La plupart des enfants en IEF sont inscrits dans une activité sportive. Cela représente, en moyenne, environ une heure à une heure trente de sport par semaine . Il y a des enfants qui en font beaucoup plus, mais aussi d’autres qui n’en font nullement…
Selon l’article ci-dessous, une activité sportive ne semble pas suffisante pour assurer la santé physique de nos enfants:
En France, la seule étude permettant d’observer une évolution, réalisée chez des enfants de CE1-CE2 entre 2000 et 2007, met en avant une tendance à première vue paradoxale: augmentation des inscriptions dans des clubs de sport, mais aussi du temps passé devant les écrans. Or les bénéfices du sport ne compensent pas l’effet négatif de la sédentarité sur la santé.
Je me souviens qu’enfant j’avais vingt minutes de marche pour me rendre à l’école. Je venais manger le midi, je marchais donc quatre-vingt minutes par jour. Et presque tous les jours je jouais dehors après la classe (après le goûter et les leçons). Adolescente, mon école était à trente minutes de chez moi, trajet que j’effectuais encore à pied. Je faisais ce parcours là aussi quatre fois par jour!
Si les enfants à la maison économisent ces trajets, ils doivent tout de même bouger autrement chaque jour pendant au moins une heure. Il est évident que les plus jeunes en général sont plutôt actifs. Mais quand ils arrivent à l’adolescence, ils se calment plutôt.
Cette étude m’a alertée. Bien que nous ne soyons pas les plus amorphes, il m’a semblé que les mauvais jours des derniers mois nous ont moins portés à aller dehors, (sauf la plus jeune!).
Hier, il faisait beau et nous avons sorti les vélos, les rollers. Nous nous sommes dépensés le reste de la fin d’après-midi, après la classe! Je me suis sermonnée afin de ne pas négliger cet aspect de notre vie… Heureusement le beau temps à venir va nous motiver davantage!
Il est vrai que les enfants à l’école ne sont pas toujours mieux lotis: plusieurs enfants sont déposés en auto directement sous le préau… Mais, je pense qu’à l’école maison, cette responsabilité de bouger nous incombe davantage puisque cela repose uniquement sur nous.
